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Tout savoir sur la sclérose en plaques

De nos jours, de plus en plus de personnes sont touchées par la sclérose en plaques. Il s’agit d’une maladie neurologique qui affecte principalement des jeunes adultes, mais qui peut aussi être contractée par les enfants. Cette maladie se manifeste de plusieurs manières et l’une d’elles est le trouble visuel.

Qu’est-ce que la sclérose en plaques ?

La sclérose en plaques est une maladie neurologique chronique qui se caractérise par la destruction des tissus qui enveloppent les nerfs dans le cerveau et la moelle épinière. Cette destruction est appelée démyélinisation des fibres nerveuses. La sclérose en plaques se caractérise également par une dégénérescence axonale. Ainsi, sur le long terme, cette maladie peut engendrer un rétrécissement du cerveau à cause des axones détruits. Cette maladie touche principalement les jeunes adultes qui ont une tranche d’âge comprise entre vingt et quarante ans. La sclérose en plaques peut aussi apparaître à tout moment entre quinze et soixante ans. En effet, cette maladie est plus fréquente chez les femmes, mais il peut aussi arriver qu’elle apparaisse chez les enfants.

Les causes de la sclérose en plaques

Les causes de la sclérose en plaques ne sont pas inconnues. Mais d’après certaines études, il serait probable que les personnes infectées par cette maladie auraient été exposées tôt dans la vie à un virus tôt. Il se pourrait également qu’ils ont été exposés toute autre substance susceptible de déclencher d’autre attaque par le système immunitaire. C’est donc une maladie auto-immune qui provoque une inflammation qui endommage la gaine de myéline et les fibres nerveuses sous-jacentes. En autre, l’hérédité joue un rôle dans sclérose en plaques. En effet, les enfants issues de parents qui ont eu la sclérose en plaques sont plus probables de contracter cette maladie.

Par ailleurs, l’environnement est un facteur qui impacte dans la sclérose en plaques. En effet, les personnes qui passent leurs quinze premières années de vie dans un climat tempéré et tropical sont susceptibles de contracter cette maladie neurologique. Par contre, les personnes qui ont grandi dans les zones proches de l’équateur sont moins exposées à la sclérose en plaques. Cela s’explique principalement par les différences du taux de vitamines D dans ces zones.

Les deux symptômes visuels liés à la sclérose en plaques

Les symptômes et les signes de la sclérose en plaques dépendent principalement des zones du système nerveux où se produit la démyélinisation. Sur le plan visuel, provoque deux troubles : la névrite optique et les troubles oculomoteurs. 

La névrite optique

Il s’agit d’une inflammation du nerf optique en raison de la présence d’une plaque de démyélinisation sur ce nerf. Généralement, ce trouble affecte qu’un seul œil et il se traduit par une baisse de l’acuité visuelle de manière progressive qui peut conduire à une perte totale de la vision. Vous passerez d’un simple flou à une perte totale en deux à trois jours. De plus, la névrite optique entraîne des douleurs qui se font ressentir à l’arrière de l’œil et qui s’accentuent lorsque votre globe oculaire est en mouvement. Par ailleurs, ce trouble peut également entraîner une dyschromatopsie c’est-à-dire que vous n’arriverez plus à distinguer les couleurs. Enfin, ce trouble peut provoquer d’un scotome cela signifie que vous aurez un trou noir au niveau de la partie centrale de votre vision.

Les troubles oculomoteurs

Il s’agit de troubles au niveau des muscles qui contrôlent la mobilité des yeux. Ses troubles sont causés par des lésions dues à la sclérose en plaques. Les troubles oculomoteurs se traduisent par une diplopie couramment appelée vision double. Puisque le centre qui commande le mouvement des deux yeux est affecté, le cerveau va percevoir deux images légèrement différentes. Il faudra donc fermer un œil pour que cette sensation de vision double disparaisse. Par ailleurs, ce trouble peut également provoquer une oscillopsie. Ici, vous aurez l’impression que tout autour de vous est en train de bouger. En effet, cette perception d’une instabilité se produit en cause des mouvements involontaires de vos yeux.

Les autres symptômes de la sclérose en plaques

Les symptômes de la sclérose en plaques sont nombreux. Les symptômes les plus fréquents sont :

  • les picotements, l’engourdissement, les démangeaisons dans le bras, dans les jambes, les douleurs et une diminution du sens du toucher,
  • la perte d’énergie et de dextérité dans une jambe ou dans une main,
  • le langage peut devenir lent, pâteux et hésitant,
  • une incapacité dans le contrôle des réponses émotionnelles,
  • des problèmes de contrôle de la vessie : il s’agit principalement d’une incapacité à vider complètement la vessie, l’envie intense d’uriner,

Qu’elle diagnostic pour la sclérose en plaque ?

Il n’existe pas encore de test spécifique qui permet d’affirmer un diagnostic de la sclérose en plaques. Par ailleurs, le diagnostic de cette maladie est basé sur trois principes : une analyse clinique, l’imagerie par résonnance magnétique et d’autres examens complémentaire.

L’analyse clinique

Ici, les médecins vont vous poser une série de questions ou vous serez amené à décrire clairement tous les symptômes que vous avez eus lors de la consultation si les symptômes ne sont pas visibles. En effet, les médecins peuvent reconnaître la sclérose en plaques grâce à ses symptômes. C’est une fois que le médecin soupçonne que vous avez contracté la sclérose en plaques qui peut effectuer un examen neurologique. Il va donc procéder à un examen du fond de l’œil avec un ophtalmoscope. Cela lui permettra de savoir à quel stade se trouve la maladie. 

L’imagerie par résonance magnétique

Il s’agit de la technique d’imagerie la plus performante dans le diagnostic de la sclérose en plaques. En effet, elle permet de mettre en évidence la localisation préférentielle des lésions de la sclérose en plaques et la fréquence de leur apparition. L’inconvénient avec cette pratique est qu’elle ne permet pas de déterminer si la démyélinisation est présente depuis longtemps ou non. L’imagerie par résonance magnétique ne permet pas également de déterminer si un traitement immédiat est nécessaire ou non. L’imagerie par résonance magnétique permet donc de démontrer la présence des lésions anciennes et le caractère actif de la maladie par l’injection d’un contraste paramagnétique appelé gadolinium.

Les examens complémentaires

S’il arrive, que lors de l’analyse clinique, de l’imagerie par résonance magnétique le diagnostic de la sclérose en plaque n’est pas clair, vous devez effectuer d’autres examens. Entre autres nous avons :

  • la ponction lombaire : cet examen consiste à prélever un échantillon de votre liquide céphalorachidien qui sera par la suite analysé. C’est la concentration élevée des bandes oligoclonales qui indique que vous êtes atteint de la sclérose en plaques.
  • Les potentiels évoqués : cet examen consiste à stimuler vos sens à l’aide des lumières clignotantes pour activer certaines régions de votre cerveau. Elle permet de détecter les lésions discrètes du nerf optique provoqué par la sclérose.

Comment traiter la sclérose en plaques ?

La sclérose en plaques peut être traitée avec des corticostéroïdes intraveineux dans le but de raccourcir la durée des poussées et de ralentir l’évolution de la sclérose en plaques. Vous pouvez aussi utiliser les médicaments pour empêcher le système immunitaire d’attaquer les gaines de myéline. Comme médicament, nous pouvons avoir : 

  • l’immunoglobuline
  • la mitoxantrone
  • les injections de bêta-interféron
  • les injections d’acétate de glatiramer

D’autres traitements comme la plasmaphérèse peuvent être recommandés lorsque les poussées n’ont pas été contrôlées par les corticoïdes. Vous pouvez également traiter la sclérose de plaque en faisant une greffe de cellules souches.

Conclusion

La sclérose en plaques est une maladie qui affecte plus de femmes que d’hommes. Concernant la vision, cette maladie peut causer deux troubles : la névrite optique et les troubles oculomoteurs. Il existe principalement trois diagnostics pour la sclérose en plaques. Cette maladie peut être traitée avec des coracoïdes, des médicaments ou par d’autres traitements.