La sédentarité, état caractérisant une personne dont la dépense énergétique en période d’éveil correspond à celle du repos, se propage insidieusement au sein des pays occidentaux. Outre la modernisation du mode de vie, la pandémie du Covid-19 a également aggravé la situation. La Belgique n’est pas épargnée, puisqu’un tiers de sa population avoue adopter un mode de vie sédentaire. Les dangers sur la santé, tant sur le plan physique que mental, sont loin d’être négligeables.
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Risque accru d’obésité
La sédentarité peut engendrer un déséquilibre énergétique dû au manque voire à l’absence d’activité physique. C’est pourquoi elle figure parmi les facteurs principaux de l’obésité en Belgique. Pour définir si une personne est en situation d’obésité, il faut se référer à son IMC (indice de masse corporelle). Un IMC compris entre 30 et 39,9 signifie que l’individu est obèse.
Problèmes musculo-squelettiques
Rester assis pendant de longues périodes éprouve le corps, en particulier le système musculo-squelettique. À long terme, l’inactivité entraîne des douleurs dorsales, cervicales et aux épaules. Les muscles et les os s’affaiblissent en raison du manque d’exercice, augmentant ainsi le risque de développer des affections telles que l’ostéoporose, qui se caractérise par une diminution de la densité osseuse.
Au fur et à mesure que vous vous plongez dans ce mode de vie néfaste, le risque de fractures s’accroît. Pour en apprendre un peu plus sur les traitements des troubles musculo-squelettiques, un petit détour sur le site https://exphar.com/ est de mise.
Aggravation des maladies chroniques
La sédentarité représente un véritable péril pour les individus souffrant de maladies chroniques. En effet, elle accentue les risques et aggrave leur condition. Les maladies cardiovasculaires et le diabète de type 2 sont particulièrement à craindre, car le corps devient plus vulnérable à l’altération du flux sanguin et à la régulation de la glycémie.
Les statistiques font état d’une augmentation significative des risques de contracter ces maladies, respectivement de 24% et 42%. La capacité pulmonaire d’une personne au mode de vie sédentaire se voit également diminuer.
Risque de développement de certains cancers
La sédentarité, malgré son caractère choquant, est effectivement associée à une augmentation indirecte du risque de cancer. Selon une étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute, adopter un mode de vie sédentaire accroît les chances de développer des cancers du côlon, de l’endomètre ou encore du poumon.
Pour réduire ces risques, il est préférable d’envisager un mode de vie plus actif en évitant de rester assis toute la journée. Cela implique également un changement au niveau de l’alimentation.
Déséquilibre endocrinien et mal-être émotionnel
Quand l’organisme manque de stimulation, il a tendance à ralentir, créant ainsi un déséquilibre endocrinien nuisible au bon fonctionnement des gènes. De plus, la sédentarité peut engendrer un cercle vicieux en affectant le bien-être mental.
Les personnes dépressives ou sujettes à l’anxiété sont souvent moins énergiques et motivées pour être physiquement actives. Si vous aspirez à incarner l’adage « Mens sana in corpore sano » (un esprit sain dans un corps sain), il est préférable de commencer à délaisser la sédentarité.